UN SPECTACLE DYNAMIQUE

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Le point de départ est double : Faire (re)vivre la farce italienne et parler de « l’écrivain » Molière. 

Être au plus près du comique de la Commedia Dell’Arte en convoquant, dans une grande partie du spectacle, des demi-masques de « dottore » pour deux personnages issus de « L’Amour Médecin » et du « Malade imaginaire » (Diafoirus et Macroton) ; ce qui implique pour les deux comédien(ne)s un travail important sur le jeu corporel pour réactiver la tradition italienne de Scaramouche, l’un des modèles de Poquelin. 

Créer ce « cerveau de Molière », c’est aussi l’occasion de mettre le doigt sur ce qui fait l’originalité de son théâtre : un mélange unique de vers classiques dans ses comédies les plus  écrites (« le misanthrope » ) et, à l’inverse, de la prose très oralisée dans ses farces (« Les fourberies de Scapin », « Le médecin volant ») ; d’où certaines questions qui parsèment le spectacle : « Quelles sont le sources d’inspiration de Moliere ? Comment pense t il ? Comment écrit-il ? »

Enfin, ce spectacle est également le prétexte a évoquer la place de l’intelligence artificielle et des principes éthiques qui l’accompagnent : « Peut-on finalement faire parler un mort ? » 

Quoi qu’il en soit, ce « Cerveau de Moliere » c’est l’équilibre entre le pur plaisir du jeu et la satisfaction d’apprendre : Thêâtre et pédagogie. 

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Thierry Barbeau

Auteur / Metteur en scène